Les (nombreux) fans de l'émission Koh-Lanta : le retour des héros, qui s'est achevée la semaine dernière après des semaines d'audiences records, la connaissent par son prénom. Alexandra, 47 ans, a été l'une des finalistes de cette saison. Et tandis que TF1 diffusait les épisodes de son aventure fidjienne, la mère de famille, rentrée en France, amorçait un changement de vie radical : coach sportive, elle entend devenir policière.
"J'ai profité du confinement pour envoyer ma lettre de motivation"
"J'avais décidé quelques mois avant Koh-Lanta de changer de métier, mais je me disais que j'allais prendre un peu de temps... Et puis j'ai profité du confinement pour envoyer ma lettre de motivation à la police municipale de Saint-Malo", raconte Alexandra au micro de Matthieu Belliard, sur Europe 1. "Je me suis dit : 'C'est le moment, s'ils ont besoin de renforts'."
Embauchée en tant qu'assistante temporaire, la quadragénaire est ravie de cette première expérience. "Je suis là, j'apprends, j'observe. Ce métier, j'ai envie de le faire et j'ai la conviction, j'ai la motivation. (...) Ça fait longtemps que je voulais entrer dans la police." Une reconversion qu'elle envisage même de pérenniser : "Je me prépare au concours, pour être vraiment policière. (...) Je ne ferai pas de la zumba encore à 65 ans, ou alors pour mon plaisir : quand je fais quelque chose, j'aime le faire à fond. Je pense qu'il est temps."
"Certaines personnes sont méchantes gratuitement"
Quant au contexte sensible et aux polémiques liées à des comportements racistes au sein de la police, la candidate de Koh-Lanta affirme qu'elle et ses collègues n'en parlent "pas énormément", tout en entendant s'appuyer sur son expérience pour gérer d'éventuelles tensions. "J'ai appris à en prendre plein la tronche et à prendre du recul", raconte celle qui a été menacée de mort sur les réseaux sociaux pendant la diffusion de l'émission.
"Au début c'était dur, et au fur et à mesure, j'ai appris à relativiser, à prendre du recul. (...) Certaines personnes sont méchantes gratuitement et je pense que je vais retrouver ça un jour ou l'autre dans la police", avance-t-elle.