Trois syndicats français de journalistes ont protesté lundi, à la veille de la visite à Paris du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, jugeant "insupportable à plus d'un titre" qu'il soit reçu par le président Emmanuel Macron.
Des journalistes palestiniens visés par l'armée. En cause, pour le Syndicat national des journalistes (SNJ), le SNJ-CGT et la CFDT Journalistes : "La répression à Gaza contre la population civile (...) a fait plus de 100 morts et quelques 8.000 blessés par des tirs à balles réelles", et "parmi les victimes figurent des enfants, des jeunes et des secouristes". En outre, "lors de ces manifestations les tireurs d'élite de l'armée (israélienne, ndlr) visent délibérément les journalistes palestiniens pourtant reconnaissables à leur gilet PRESSE", s'insurgent les trois syndicats, dans un communiqué commun.
Une visite "inconcevable". Dans ce texte, ils jugent "inconcevable" la visite de Benjamin Netanyahou, et appellent le président français à lui "demander des comptes". "Il faut que cesse la répression contre les civils désarmés, contre nos confrères palestiniens et que tous les journalistes arrêtés et incarcérés soient libérés", plaident ces organisations.