Michaël Grégorio est de retour sur scène avec son nouveau spectacle L'Odyssée de la voix. Il y explore la chanson d'hier et d'aujourd'hui en interprétant du Soprano, comme du Aya Nakamura mais aussi du Barry White. Invité au micro de Didier Barbelivien dimanche sur Europe 1 pour présenter son nouveau show, le chanteur et imitateur de 48 ans s'est aussi laissé aller à quelques confidences sur une chanteuse qu'il admire particulièrement : Céline Dion.
Céline Dion, une artiste "extraordinaire"
"J'ai eu la chance de faire la première partie de Céline Dion sur une douzaine de dates, en 2008", se souvient-il dans Dis-moi ce que tu chantes. A l'époque, Michaël Grégorio n'était pas vraiment fan de la diva québécoise. "Dix ans avant je me battais dans la voiture pour ne pas mettre Céline Dion", confie-t-il avec humour. Et pourtant, la magie a bel et bien opéré quand il a rencontré l'interprète de My heart will go on.
"Chaque soir, je regardais le concert complètement bluffé"
"C'est une artiste extraordinaire, au premier sens du terme. "Je me souviens de la première fois où je suis arrivé à Anvers, au Sportpaleis. Je voulais faire sa première partie. J'arrive, je suis déjà mort de trouille et j'entends au loin les répétitions", raconte-t-il face à Didier Barbelivien. "Je l'entends déjà chanter et je me dis 'C'est incroyable'. Et ce jour-là, j'ai compris le sens du mot star". Avec les stars, il y a "quelque chose de plus, on ne sait pas ce que c'est (...) Céline Dion est impressionnante. Chaque soir, je regardais le concert complètement bluffé. C'est une artiste exceptionnelle".
Le chanteur se souvient avoir reçu dans sa loge un bouquet de fleurs signé Céline et René le lendemain de sa première, et être allé remercier René. "Il m'a dit 'Non, mais c'est normal. Tu fais partie du spectacle, il faut que la première partie soit bien. Il faut que tout soit bien pour que les gens passent une belle soirée'. Ce sont des personnes vraiment extraordinaires et je suis très heureux d'avoir d'avoir croisé leur route à un moment dans ma vie", conclut-il.