Gérard Jugnot était l'invité de "Culture Médias" ce matin sur Europe 1 à l'occasion de la sortie du film "On aurait dû aller en Grèce", dans lequel il donne la réplique à Virginie Hocq et Elie Semoun. Au micro de Thomas Isle, l'acteur est revenu sur la disparition soudaine de son ami Michel Blanc, le 3 octobre dernier.
Gérard Jugnot a encore besoin de temps pour faire le deuil de son ami Michel Blanc, décédé le 3 octobre dernier à l'âge de 72 ans. Invité dans Culture Médias ce lundi 11 novembre pour parler du film On aurait dû aller en Grèce, dont Europe 1 est partenaire, le comédien a eu du mal à masquer son émotion en parlant de son ancien complice du Splendid. Les yeux embués de larmes, Gérard Jugnot s'est souvenu des qualités de Michel Blanc, inoubliable Jean-Claude Dusse des Bronzés: "C'était un formidable dialoguiste, il avait le sens de la formule. C'était un grand auteur".
"On rigolait comme des cons"
Inséparables dans les années 1970, à l'époque du Splendid, Gérard Jugnot et Michel Blanc ont ensuite mené leur propre carrière en solo mais ne se sont jamais perdus de vue. S'ils se voyaient moins régulièrement, leur complicité était restée intacte. "Avec les membres du Splendid, on a dit 'nous' pendant 15-20 ans et après on disait 'je'. A chaque fois qu'on se retrouvait, on rigolait comme des cons", a raconté Gérard Jugnot ce matin au micro de Thomas Isle.
Le 13 avril dernier, l'acteur avait revu tous ses amis du Splendid, dont Michel Blanc, pour une couverture de Paris Match. "On a beaucoup ri. Comme d'habitude, Michel était arrivé en ronchonnant, il s'était foulé le doigt de pied ou je ne sais quoi. Il était casse-couilles comme toujours (Rires) ! Il avait toujours un truc. Et puis après ça s'arrangeait et on riait", s'est remémoré Gérard Jugnot sur Europe 1. La disparition de Michel Blanc, seulement quelques mois plus tard, a été un véritable choc pour le comédien. "C'est vrai que ça nous a un peu surpris. Ça nous a foutu un petit coup derrière la tête. C'est arrivé d'une manière tellement soudaine et un peu bizarre, un choc anaphylactique à cause d'un antibiotique... C'est vraiment un truc très bête mais bon...", a déploré Gérard Jugnot, la voix étouffée par l'émotion.