Une rencontre totalement improbable. Samedi 21 septembre, Kim Kardashian s'est rendue dans une prison près de San Diego, en Californie, pour parler avec des détenus de la réforme du système pénitentiaire aux Etats-Unis, un sujet qui lui tient particulièrement à coeur.
Kim Kardashian passionnée par l'affaire Menéndez
C'est à cette occasion qu'elle a fait la rencontre de Lyle et Erik Menéndez, deux frères condamnés à perpétuité pour avoir tué leurs parents José et Mary Louise dans leur maison californienne. Leur histoire est racontée dans la deuxième saison de la série Monsters de Ryan Murphy, mise en ligne sur Netflix le 19 septembre, soit deux jours avant que Kim Kardashian n'échange avec Lyle et Erick. La star de la télé-réalité était accompagnée de Scott Budnick, le producteur de la série, ainsi que de l’interprète d’Erik Menéndez, de sa mère Kris Jenner et de sa sœur Khloé Kardashian, pour sa rencontre avec les deux frères meurtriers.
Il y a quelques mois, bien avant la sortie de la série, Kim Kardashian avait rencontré Chloë Sevigny, qui joue le rôle de Mary Louise, la mère de Lyle et Erik. Face à l'actrice, l'influenceuse avait expliqué la raison de son intérêt pour cette affaire qui a secoué les Etats-Unis dans les années 1990. "J’ai grandi dans la rue où tout s’est passé et tout le monde allait à la même école. Je me souviens avoir entendu parler de cette affaire. Mon père m’a conduit devant la maison et m’a raconté l’histoire", avait-elle expliqué.
Monsters ne plaît pas vraiment aux principaux intéressés. Dans un communiqué partagé sur Facebook, Erik Menéndez a dénoncé les "inexactitudes" et les "mensonges" véhiculés dans la série réalisée par Ryan Murphy. "Je pensais que nous avions dépassé les mensonges et les représentations ruineuses, créant une caricature de Lyle enracinée dans d'horribles et flagrants mensonges répandus dans la série", a-t-il écrit. Dans Monsters, Lyle est présenté comme un garçon colérique et autoritaire. Au cours de leur procès en 1993, Erik et Lyle ont reconnu le meurtre de leurs parents et ont justifié leur geste en assurant avoir été victimes d'abus sexuels et physiques de la part de leur père.