Nekfeu accusé de viols et violences conjugales par son ex-compagne : le rappeur brise le silence

Nekfeu nie en bloc les accusations de viols et violences conjugales portées contre lui par son ex-épouse © Vittorio Zunino Celotto / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP
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Solène Delinger , modifié à

Nekfeu, de son vrai nom Ken Samaras, réagit aux accusations de viols et violences conjugales portées contre lui par son ex-compagne. Le rappeur nie en bloc tous les faits dont l'accuse la jeune femme, mère de son fils de 3 ans. 

Nekfeu clame son innocence. Dans un communiqué partagé sur X ce lundi 4 novembre, le rappeur réagit aux accusations de viols et violences conjugales portées contre lui par son ex-compagne. 

Des accusations "infondées" et "choquantes"

"J'ai appris ce matin que mon ex-épouse, par le biais de son avocate Florence Fekom, avait publié un communiqué entièrement mensonger et diffamant m'accusant de violences notamment sexuelles", écrit l'interprète d'On verra bien en préambule. "L'ensemble de ce communiqué est faux". Dimanche 3 novembre, Me Florence Fekom a indiqué via ce fameux communiqué que sa cliente, l'ex-femme de Nekfeu, avait l'intention de porter plainte contre le rappeur pour des faits de viols répétés ainsi que des violences sexuelles, psychologiques et physiques.

Selon Nekfeu, ces accusations "ont déjà été classées sans suite par la justice" et sont rendues publiques au moment même où son ex-épouse aurait été "interpellée pour la disparition inquiétante" de leur fils de 3 ans. "Elle est actuellement sous contrôle judiciaire depuis septembre et a interdiction d'approcher l'école de notre fils. Depuis la procédure de divorce que j'ai engagée il y a 3 ans et qu'elle n'a jamais acceptée, elle a essayé de se servir de notre enfant pour m'atteindre", assure le rappeur. Nekfeu explique que son ex-compagne lui aurait alors fait un "chantage financier" et l'aurait "menacé" d'aller voir les médias s'il ne lui versait pas "une somme importante" d'argent.

Nekfeu "attristé" et "dégoûté" par cette "situation humiliante"

"Malgré ses accusations infondées et choquantes, elle a depuis été condamnée à plusieurs reprises. C'est dans ce contexte qu'en mars 2024 la garde de notre enfant m'a été confiée", note Nekfeu dans son communiqué. Le divorce du rappeur et de la jeune femme a été prononcé le 28 mars 2024. La résidence de leur petit garçon a bel et bien été fixée chez Nekfeu, et son ex-femme a obtenu un droit de visite et d'hébergement. Nekfeu a porté plainte contre son elle pour non-représentation de leur enfant car elle ne lui aurait pas remis leur bambin à plusieurs reprises entre juillet 2022 et mai 2024 alors que l'artiste en a la garde. Son ex-épouse sera jugée pour ces faits en janvier 2025.

"N'arrivant pas à parvenir à ses fins par la voie judiciaire, elle tente désormais en désespoir de cause de salir mon honneur en public. C'est pour celui de mon fils que je me sens obligé de me justifier à mon tour par un communiqué", se justifie le rappeur qui aurait transmis à la police "tous les éléments" prouvant son innocence et les "intentions malveillantes" de la jeune femme. 

"Je n'aurais jamais pensé un jour me retrouver dans cette situation humiliante et j'en suis d'autant plus attristé et dégoûté que je crois fermement qu'il faut redoubler d'efforts pour faire entendre la voix des femmes victimes de violence", clame l'artiste. "J'ai moi-même un jour dit avec aplomb qu'il n'y avait pas de fumée sans feu sur ce sujet, mais la vie m'a montré qu'en de rares occasions, d'autres motivations pouvaient entrer en jeu, c'est mon cas aujourd'hui", conclut-il.