Le roi Charles III ne pourra peut-être jamais apprendre à connaître ses petits-enfants Archie et Lilibet... Les deux bambins vivent en effet à des milliers de kilomètres de Buckingham, à Los Angeles, ville natale de leur maman Meghan Markle.
Harry et Meghan ne bénéficient plus d'une protection policière en Angleterre
L'actrice américaine et son époux Harry préfèrent pour l'instant rester aux États-Unis, où leurs enfants Archie et Lilibet grandissent et s'épanouissent en toute sécurité. Ce qui serait, selon le fils de Charles III, tout simplement impossible au Royaume-Uni. En effet, Harry et Meghan ne bénéficient plus d'une protection policière en Angleterre depuis qu'ils ont renoncé à leurs titres royaux et ont emménagé aux États-Unis. Une décision du ministère de l'Intérieur qu’ils contestent devant la justice depuis le 5 décembre.
"Harry a hérité d'un risque de sécurité"
"Le prince Harry a hérité d'un risque de sécurité à la naissance, à vie. Il reste sixième sur le trône, a effectué deux missions de combat en Afghanistan et, ces dernières années, sa famille a fait l'objet de menaces néonazies et extrémistes bien documentées", a assuré l'avocat du prince Harry pendant une audience devant la Haute Cour de Londres avant de lire une déclaration écrite du fils de Diana.
"Je ne peux pas mettre ma femme en danger de cette façon"
"Le Royaume-Uni est au cœur du patrimoine de mes enfants et c'est un endroit où je veux qu'ils se sentent chez eux autant que là où ils vivent actuellement aux États-Unis. Cela ne peut pas arriver s'il n'est pas possible de les garder en sécurité lorsqu'ils se trouvent sur le sol britannique. Je ne peux pas mettre ma femme en danger de cette façon et, compte tenu de mes expériences de vie, je suis réticent à me mettre inutilement en danger". Le ministère de l'Intérieur a de son côté défendu le principe d'une sécurité "sur mesure" et "selon le contexte" pour le prince, qui a quitté le pays en 2020.