L'affaire Buisson ne laisse pas indifférent. Près de 7 Français sur 10 se déclarent "navrés" par l'affaire Buisson. Et plus de la moitié "choqués" par les pratiques de l'ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, qui a enregistré clandestinement ses rencontres avec Nicolas Sarkozy à l'époque où il était son conseiller. C'est un sondage Ifop pour Sud Ouest Dimanche qui le rapporte samedi.
Choqués, navrés, inquiets. 69% des personnes interrogées disent que les révélations sur les enregistrements de conversations privées de Nicolas Sarkozy par Patrick Buisson, à son insu, ainsi que de réunions les "navrent", 56% qu'elles les "choquent", 48% qu'elles les "inquiètent" et 34% qu'elle les "amusent".
Les sympathisants UMP sont les plus choqués. Les sympathisants de l'UMP, formation politique de l'ancien président, sont les plus dépités par ces révélations qui "navrent" 84% d'entre eux, contre 68% des sympathisants de gauche et 57% des sympathisants du FN. 75% des sympathisants UMP se disent choqués, contre 54% des sympathisants de gauche et 49% des sympathisants du FN.
Les sympathisants FN "s'amusent" de l'affaire Sarkozy. Les révélations concernant l'ancien chef de l'Etat provoquent également l'inquiétude de 63% des sympathisants UMP, "dont on sait qu'ils sont nombreux à souhaiter un retour de Nicolas Sarkozy d'ici 2017", précise l'Ifop. Un peu moins de la moitié des sympathisants de gauche (49%) et seuls 39% des sympathisants FN éprouvent ce sentiment. A l'inverse, quand 42% des sympathisants de gauche, et plus encore de sympathisants FN (48%), "s'amusent" de cette affaire, c'est le cas de seulement 17% des sympathisants du principal parti d'opposition.
Les plus jeunes moins choqués. Enfin les Français les plus jeunes se montrent moins "choqués" que leurs aînés par ces révélations. Près d'un Français de moins de 35 ans sur deux se déclare "choqué", soit moins que les 50-64 ans (62%) tandis que les plus de 65 ans sont près des trois quarts (72%) à l'être.
Sondage réalisé par questionnaire auto-administré en ligne du 5 au 7 mars auprès d'un échantillon de 1.006 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas).
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