L'INFO. A l'UMP, certains doutaient de la volonté de Nicolas Sarkozy d'organiser vraiment des primaires pour la prochaine présidentielle. Des proches de l'ancien président assuraient également un peu partout que cet exercice de démocratie interne n'était pas digne de son statut. Pourtant, selon les informations d'Europe 1, ce dossier avance sérieusement.
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Rendez-vous à l'automne 2016. La commission chargée de l’organisation des primaires s’est réunie mardi et a en effet avancé sur des éléments concrets. Le calendrier, d'abord : ce sera l’automne 2016. Comme le dit Brice Hortefeux, bras droit de Nicolas Sarkozy, "la commission prévoit dans sa grande sagesse le temps de la campagne mais aussi le temps de la réconciliation". "Cela se passe bien à l'UMP, Il y a une équipe qui s'est mise en place. Elle est très ouverte à toutes les sensibilités donc cela va dans la bonne direction. Le groupe de travail sur les primaires fonctionne et va dans la bonne direction donc je suis tout à fait rassuré", a confié Alain Juppé, mercredi matin sur Europe 1.
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Une charte volontairement floue. Deuxième point acté : la charte qui sera signée par les électeurs, et qu'Europe 1 vous révèle : "je partage les valeurs de la droite et du centre et je m’engage pour l’alternance afin de réussir le redressement de la France". Quelques lignes suffisamment vagues pour ouvrir le scrutin aux centristes.
Deux euros le vote. Le coût de la participation a également été évoqué. Il faudra débourser autour de 2 euros et pourront voter ceux qui seront inscrits sur les listes électorales. Le principe d'un vote papier - afin d'assurer "parfaite transparence de la procédure" - a également été acté mardi par Thierry Solère (photo), proche de Bruno Le Maire et en charge de l'organisation de la primaire. Enfin, certains membres de la commission poussent pour limiter le nombre de candidats en exigeant la présentation d’un nombre raisonnable de signatures de maires et de parlementaires pour pouvoir concourir. Pour autant, rien n'est encore tranché et toutes ces propositions seront soumises à débat après la remise d’un rapport en mars.
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Le PS, "pas un modèle, mais une référence". S'il faudra donc attendre encore un peu avant de connaître les modalités exactes du scrutin, les premières pistes ressemblent furieusement à la primaire organisée par les socialistes en 2011. "Ce n’est pas un modèle, mais une référence", reconnaît un cador de l’UMP. Thierry Solère ne se contentera toutefois pas de singer les adversaires socialistes. Le député des Hauts-de-Seine ira ainsi faire un tour aux Etats-Unis pour rencontrer des conseillers d’Obama et prendre quelques idées.
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