L'UMP n’a pas l’habitude de la synthèse, contrairement au PS.
La phrase. "Mes mains et mes bras sont grand ouverts (...) Je n'ai ni amertume ni rancoeur. Ce qui nous rassemble est infiniment supérieur à ce qui nous divise". Avec seulement 98 voix d'avance sur son rival, François Fillon, et après un psychodrame de 24 heures traumatisant, Jean-François Copé sait qu'il doit rassembler son parti.
Pour Alexandre Kara, la réconciliation sera difficile, voire impossible :
La référence. Le flou qui a entouré l’élection du président de l’UMP n'est pas sans rappeler le Congrès de Reims du PS, en 2008. Pour autant, la comparaison s'arrête là. Car contrairement au PS, l'UMP n’a pas l’habitude de la synthèse. Au contraire. 17 ans après le traumatisme de la présidentielle de 1995, quand Jacques Chirac et Edouard Balladur s’étaient affrontés, la plaie n'est pas encore refermée. Pour certains, la lutte fratricide Copé-Fillon apparaît aujourd'hui comme l’ultime chapitre de ce combat.