Le vide juridique créé par l'annulation de l'accord de 2004 est désormais comblé. La profession de l'hôtellerie et de la restauration a trouvé un accord sur la durée du travail. Le texte maintient le principe des 39 heures par semaine, mais avec une majoration de 10% de la 36e à la 39e heure, de 20% entre la 40e et la 43e heure et de 50% à partir de la 44e heure, avec un plafond de 48 heures travaillées par semaine, et de 360 heures supplémentaires sur l'année. Les salariés du secteur bénéficieront également de cinq jours fériés supplémentaires. Autre point important : l'accord remet à jour la grille des salaires du secteur qui ne comporte plus de minima sous le smic. Le texte a déjà été signé par la CFDT et trois organisations patronales. FO, la CGC et la CFTC devraient faire de même cette semaine. Seule la CGT ne signera pas l'accord, qu'elle juge "minimaliste" et qui met, selon elle, en place une "flexibilité sans précédent" du travail dans l'hôtellerie-restauration. Un accord accueilli avec une "très grande satisfaction" par le ministre délégué à l'Emploi, Gérard Larcher.