Affaire Buisson : Sarkozy envisage des poursuites judiciaires

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et Caroline Roux , modifié à
L’INFO POLITIQUE - L’ancien président réfléchit à un moyen d’interdire la diffusion des extraits dans les médias. 

L’INFO. Après l’affaire Copé, ce sont désormais les enregistrements de Patrick Buisson qui secouent la droite. Une secousse ressentie jusque dans les bureaux de Nicolas Sarkozy. L’ancien président, "consterné", "furieux" et "déçu" par les agissements de son ancien principal conseiller, n’entend pas en rester là. Selon Caroline Roux, éditorialiste politique d’Europe 1, il réfléchit déjà à la suite judiciaire qu’il pourrait donner à cette affaire.

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© REUTERS

"On ne peut pas laisser passer". La question d’une riposte judiciaire est évoquée depuis mercredi après-midi. Et ce n’est pas tant la volonté de régler ses comptes avec Patrick Buisson qui anime Nicolas Sarkozy que la nécessité d’empêcher la diffusion de nouveaux extraits. Car, comme le dit un de ses collaborateurs, "on ne peut pas laisser passer. On ne peut pas juste attendre l’arrivée d’autres enregistrements". Mercredi, l’ancien président a contacté tous ses anciens conseillers, pour harmoniser la ligne de défense. "Le pire, c’est qu’on a l’impression que ces réunions étaient des trucs de voyous, alors qu’elles étaient très souvent de très bons niveau et bien préparée", confie l’un d’eux, blessé.

"Ce sont les pratiques d’une crapule". Quant à Patrick Buisson, "il n’est plus un sujet", tranche un ami de l’ancien président. Le conseiller privilégié de Nicolas Sarkozy lui avait juré les yeux dans les yeux qu’il ne l’avait pas enregistré. Nicolas Sarkozy ne lui adressera plus la parole. Pas question toutefois d’entrer en guerre avec un homme qui sait beaucoup de choses de la mandature Sarkozy. Pour ne pas dire tout. Ils sont d’ailleurs quelques uns à s’inquiéter et à refaire le film de leurs entretiens avec Patrick Buisson. C’est notamment le cas de cette ancienne ministre, qui raconte son dernier rendez vous, comme pour se rassurer. Un autre quadra, l’un des rares à assumer sa proximité avec Buisson, explique aujourd’hui qu’il ne se méfiait pas de lui mais qu’il connaissait néanmoins son côté obscur et manipulateur. Désormais, il a la dent dure : "ce sont les pratiques d’une crapule".

 

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