Sa première réaction. Le président François Hollande a affirmé mardi à propos de l'affaire de fausses factures Bygmalion qui frappe l'UMP que face à l'extrême droite, "toute faiblesse devient une faute". "Quand il y a une extrême droite qui peut tout se permettre, toute faiblesse devient une faute", a déclaré M. Hollande à l'issue d'un sommet européen à Bruxelles. "Si tous les partis ne sont pas intraitables par rapport à ces questions là, c'est la démocratie qui peut s'en trouver affectée, infectée même", a-t-il ajouté.
"Le rôle du président de la République dans ces moments-là, dans cette situation, ce n'est pas de s'inviter dans la vie des partis politiques, c'est de fixer les règles, de faire respecter la loi", a-t-il souligné. "Depuis deux ans, j'ai mis les questions de transparence au coeur des décisions, et quand il y a eu un certain nombre d'affaires il n'y a pas eu de temps perdu pour les régler", a-t-il fait valoir.
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