L’INFO. Le moment est mal choisi mais… Invité dimanche de Radio J, François Fillon a expliqué que les accusations de favoritisme au détriment du parti portées à l'encontre de son président, Jean-François Copé pourront être "discutées", mais "après les élections" et "en interne". "Je me suis exprimé là-dessus déjà. On est à trois semaines des élections municipales, les affaires internes de l'UMP ne doivent pas venir contre l'intérêt général et l'intérêt général c'est qu'on gagne les élections municipales", a-t-il estimé. "Si on doit discuter de ces affaires, ce sera plus tard et en interne", a-t-il ajouté.
La primaire, ce sera aussi pour Sarkozy. S'agissant du climat dans le pays, François Fillon s'est montré préoccupé par la "radicalisation des Français". "On sent monter la radicalité", a-t-il ajouté et s'il n'y a pas de "changement de politique" après les élections municipales il y a un "vrai risque de voir les tensions se poursuivre dans notre pays", a-t-il prédit. Enfin, interrogé sur Nicolas Sarkozy et les primaires prévues à l'UMP en 2016 pour désigner le candidat à la présidentielle - dont l'ancien président aimerait s’affranchir - il a répété sa position : "ou bien il y a des primaires pour tout le monde ou il y a des primaires pour personne".
ON VOUS RÉSUME - Une du Point : ce qu'on sait sur "l'affaire Copé"
INTERVIEW E1 - Woerth : Le Point "en veut" à Copé