Alors que Benoît Hamon, porte-parole du PS, a jugé samedi sur Europe1 qu'Arnaud Montebourg "n'avait aucun élément" concernant des liens entre le PS marseillais et le grand banditisme, à travers l'affaire Guérini, Arnaud Montebourg lui a répondu dimanche matin à l'occasion du Grand Rendez-Vous.
"Moi je ne peux pas détourner le regard", a t-il asséné. "Pour moi, le combat de la VIe république, c'est le fait que la politique ne puisse pas donner l’impression d’être achetable et donc corruptible", a t-il fait valoir, estimant avoir fait "son travail" en tirant "le signal d’alarme".
Arnaud Montebourg s'est refusé à faire un lien entre la mansuétude de Martine Aubry envers Guérini et le soutien de ce dernier à Aubry.
"Le parti socialiste doit se réformer s'il veut changer la France", a t-il encore jugé.