Dominique de Villepin, qui a été entendu lundi pour la deuxième fois par les juges chargés du volet financier de l'affaire Karachi, a affirmé mardi qu'il n'était "en aucun cas concerné par le fond de cette affaire" et c'est, selon lui, "ce qui apparaît dans le dossier".
"Les choses sont très simples", a-t-il déclaré sur France Info : "Jacques Chirac a arrêté les commissions, il les a arrêtées quand il est arrivé aux affaires, après son élection en 1995" à la présidence de la République. Selon l'ancien Premier ministre, "à partir de là, la moralisation de la vie publique internationale, du côté français a bien été engagée".
Les magistrats enquêtent sur un éventuel financement politique illicite de la campagne présidentielle de 1995. Ils ont récemment obtenu d'étendre leur enquête à une poursuite de cette corruption éventuelle sous la présidence de M. Chirac.