Affaire Leonarda : Trierweiler se dit "concernée"

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David Doukhan et Fabienne Cosnay , modifié à
ANALYSE - La Première dame a défendu une position en adéquation avec celle de François Hollande. 

Trierweiler donne son avis. En déplacement à Angers, Valérie Trierweiler s'est exprimée pour la première fois vendredi sur l'expulsion de Leonarda, collégienne kosovare de 15 ans, interpellée lors d'une sortie scolaire dans le Doubs. La Première dame a d'abord expliqué "qu'elle se sentait concernée" par cette affaire. Et si elle s'est refusée à tout commentaire "sur le fond de l'histoire", la compagne du président a laissé entendre le fond de sa pensée : Leonarda n'aurait pas dû être interpellée dans ces conditions. "L'école est là pour offrir l'égalité des chances, pas pour exclure. Encore moins quand on juge des parents et pas des enfants", a sermonné Valérie Trierweiler. Et la compagne de François Hollande d'ajouter que la jeune collégienne "n'est pas responsable ce que son père à pu faire".

Une position personnelle ... Interrogé par Europe 1, l'entourage de la Première dame assure que cette intervention était de la seule initiative de Valérie Trierweiler. "Mais pourquoi voulez vous qu'elle ait calé son intervention avec le président ? s'étrangle l'un de ses proches. Valérie Trierweiler a réagi en citoyenne, en mère de famille, elle a exprimé une position personnelle", ajoute cette source.

… avec l'accord de François Hollande. Pas question de réduire Valérie Trierweiler à un rôle de porte-parole. Pour autant, il est totalement improbable d'imaginer que Valérie Trierweiler a parlé sans en avoir informé François Hollande au préalable. Depuis son tweet ravageur, la Première dame est devenue prudente dans sa com'. "Je tournerai sept fois mon pouce maintenant avant de tweeter", promettait-elle, le 15 juillet 2012.  

Une position proche du président. Plusieurs conseillers de François Hollande l'assurent : la position défendue par Valérie Trierweiler n'est pas éloignée de ce qu'a pu ressentir le président depuis le début de l'affaire. Pour autant, cela ne veut pas dire que le chef de l'Etat abandonne sa ligne de fermeté en matière de reconduite à la frontière mais il ne juge pas forcément opportun d'interpeller des enfants dans le cadre scolaire. Un principe de "sanctuarisation" qui pourrait d'ailleurs être inscrit noir sur blanc dans la circulaire du 28 novembre 2012 sur l'admission exceptionnelle au séjour des personnes en situation irrégulière. 

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