Le Front national enregistre un afflux d'adhésions grâce à la crise provoquée par l'élection contestée à la présidence de l'UMP, a affirmé mardi Marine Le Pen.
La présidente du parti d'extrême-droite ne cache pas son intention de prendre à l'UMP la place de premier parti d'opposition au gouvernement de gauche, car elle considère que la crise actuelle va aboutir à sa fin.
"Ce qu'on a remarqué, c'est qu'on a commencé au début de la crise de l'UMP à multiplier immédiatement par trois nos adhésions par internet. On est montés jusqu'à (une multiplication) par cinq par internet", a déclaré Marine Le Pen sur Radio Classique. Ce n'est qu'une partie du mouvement car il faut aussi comptabiliser les adhésions réalisées par les fédérations, qui ne sont pas encore comptabilisées, a-t-elle ajouté.
Il s'agit de "gens qui viennent de l'UMP ou de gens qui n'appartenaient pas à un parti politique", précise-t-elle. Le parti compte actuellement 55.000 adhérents, assure-t-elle.