Au milieu du mois de juillet, à l’occasion d’une visite en République démocratique du Congo, Valérie Trierweiler semblait enfin avoir trouvé comment incarner son rôle de première dame. "Je suis un autre relais qui peut sans doute être plus utile dans l'humanitaire que dans la parole politique", estimait-elle alors. Pourtant, près de trois mois plus tard, alors que la journaliste se rend avec François Hollande en Afrique du Sud, difficile de ne pas voir dans l’agenda de la compagne du chef de l’Etat des accents très politiques.
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Rendez-vous avec des associations, dont LGBT. Car Valérie Trierweiler ne se contentera pas de suivre François Hollande. Sur près de la moitié des 30 heures de déplacement présidentiel, la première dame dispose d’un agenda à part. Ainsi, elle déjeunera lundi, accompagnée de Christiane Taubira, la ministre de la Justice, avec des associations qui luttent pour l’égalité des droits en Afrique du Sud. Et parmi ces organisations se trouvera LGBT, qui se bat pour les droits des gays, lesbiennes et transsexuels.
Une rencontre avec des parents homosexuels. Dans la foulée, toujours accompagnée de la ministre qui a été la plus en vue sur le débat houleux du mariage pour tous en France, Valérie Trierweiler rencontrera des familles dont les parents sont homosexuels. Alors qu’en France, beaucoup d’opposants ont pointé dans la nouvelle loi sur le mariage gay la possibilité pour les couples de même sexe d’adopter, cette visite n’a rien d’anodin. Ce sera l’occasion pour la compagne de François Hollande de rappeler que l’Afrique du Sud a été le premier pays africain à légaliser le mariage et l’adoption pour les couples homosexuels. C’était en novembre 2006, longtemps avant la France.
La femme de Mandela pour finir. Enfin, Valérie Trierweiler rejoindra son compagnon pour l’ultime étape de la visite, dans le quartier de Soweto, le township qui a vu grandir Nelson Mandela. Pour des raisons de santé, le couple présidentiel ne pourra pas rencontrer "Madiba", mais s’entretiendra en revanche avec Graça Marchel, dernière épouse du grand homme. Cette étape ne figurait pas à l’agenda initial. Elle a été rendue publique par l’Elysée dimanche soir.