Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, s'est déclaré jeudi "indigné" par l'agression "intolérable" dont a été victime la veille devant son domicile Eline Enriquez-Bouzanquet, suppléante du député sortant UMP Etienne Mourrut dans la 2e circonscription du Gard.
"Je suis indigné. C'est intolérable. La violence, la menace, l'insulte à l'endroit de nos candidats qui sont courageux, qui se battent pour nos convictions et pour la France est quelque chose qui me choque profondément. Je le condamne avec la plus grande force", a-t-il déclaré en marge d'une visite de soutien à des candidats UMP aux législatives à Paris.
"Qu'un individu puisse se comporter comme il l'a fait en agressant une femme candidate, la menaçant, l'insultant, montre combien il faut absolument en appeler à l'apaisement et condamner ce climat de violence inadmissible dans une grande démocratie comme la nôtre", a ajouté M. Copé, qui a ensuite appelé Mme Enriquez-Bouzanquet pour lui exprimer son soutien.
Selon une source judiciaire, Eline Enriquez-Bouzanquet, très choquée, a reçu deux coups de poing au visage et des coups de pied alors qu'elle était au sol. Elle a été transportée à l'hôpital d'où elle est ressortie après des examens.