Martine Aubry pose des conditions à une aide publique aux banques qui auraient besoin d'être recapitalisées, de façon à "limiter le coût de l'intervention" de l'Etat et donc du contribuable, dans une lettre à Attac publiée mercredi par l'association altermondialiste. La finaliste à la primaire du PS est la première, selon Attac, à répondre aux quatre questions qu'avait posées celle-ci le 21 septembre "aux candidats actuellement déclarés à l'élection présidentielle" et portant sur "la régulation financière, le financement des urgences sociales et écologiques, les banques, la dette".
Selon Martine Aubry, "l'injection de capitaux publics doit être conditionnée à l'inscription des actifs toxiques à leur valeur de marché dans les bilans", ce qui permettrait de "sanctionner les stratégies de gestion suivies par les banques et leurs actionnaires" et de "limiter le coût de l'intervention".