Qui votera pour qui ? Sur fond de forte abstention, l'ensemble de la gauche a totalisé 46,77% des voix au premier tour dimanche, alors que l'UMP et ses alliés n'en ont récolté que 34,07%. Quant au Front national, il a recueilli 13,6% des voix et sera présent au second tour dans 61 circonscriptions, dont 32 triangulaires. Et autant de combinaisons possibles sur fond d'alliances de circonstances ou de désistement de dernière minute. Revivez avec Europe1.fr une journée de tractations avant le second tour.
La patronne du FN a appelé lundi à faire battre deux socialistes et quatre UMP, dont les ex-ministres Nathalie Kosiuscko-Morizet, Xavier Bertrand et Georges Tron. Outre NKM et Xavier Bertrand, la présidente du FN a donné les noms des quatre responsables qu'elle souhaite voir battus : François Pupponi, candidat PS à Sarcelles (Val d'Oise), Manuel Aeschliman (UMP, Hauts-de-Seine), Georges Tron (UMP, Essonne) et Jack Lang (PS, Vosges). Concernant NKM, elle a demandé explicitement à ses électeurs, dans un point de presse, de "voter pour le Parti socialiste".
17h59. Ayrault ira aider deux candidats PS. Jean-Marc Ayrault se rendra mardi dans les Hauts-de-Seine pour soutenir les candidatures PS de Gilles Catoire (5e circonscription), en difficulté face à Patrick Balkany (UMP), et Sébastien Pietrasanta (2e), dans une situation plus aisée, a annoncé lundi son entourage.
17h51. Copé "condamne" l'attitude de Chassain. Jean-François Copé a "condamné" lundi la décision de l'UMP Roland Chassain, dans la 16e circonscription des Bouches-du-Rhône, de se "retirer" du second tour pour tenir sa "position" du "tous contre Michel Vauzelle" (PS) et de le laisser face à une candidate du FN. "Je condamne naturellement la position de Roland Chassain, cela va de soi (...). Elle donnera lieu à une (décision) qui reviendra au bureau politique le moment venu", a déclaré le secrétaire général de l'UMP lors d'une conférence de presse à l'issue d'un bureau politique extraordinaire du parti pour arrêter la stratégie en vue du second tour des législatives.
17h08. Aubry et Duflot à la rescousse. Martine Aubry, première secrétaire du PS, se rendra mardi, avec Cécile Duflot, à La Rochelle "pour soutenir Ségolène Royal" qui affronte le candidat PS dissident Olivier Falorni au second tour des législatives, a-t-elle annoncé lundi. "Je vais aller demain à La Rochelle avec Cécile Duflot pour soutenir Ségolène Royal le jour-même où elle dépose sa candidature pour le second tour" des élections législatives, a-t-elle dit , précisant qu'elle annulait son déplacement prévu mardi dans le Gard et que Mme Duflot changeait également son agenda.
16h53. Brigitte Kuster abandonne aussi. Brigitte Kuster, candidate en congé de l'UMP, qui s'était qualifiée dimanche pour le second tour face au député sortant Bernard Debré dans la 4e circonscription de Paris, a annoncé lundi dans un communiqué qu'elle retirait sa candidature. "J'ai décidé de retirer ma candidature au terme d'une campagne difficile qui m'a néanmoins permis de recueillir 23% des voix dans la 4e circonscription (XVIe et XVIIe) et plus de 28% dans le XVIIe", déclare la maire du XVIIe arrondissement de Paris, dans ce communiqué.
16h49. L'UMP Roland Chassain jette l'éponge. L'UMP Roland Chassain, arrivé 3e dans la 16e circonscription des Bouches-du-Rhône, a annoncé lundi qu'il se retirait pour le second tour des législatives pour tenir sa "position" qui est "tous contre Michel Vauzelle". Restent donc en lice pour le second tour : le député PS sortant Michel Vauzelle (38,40%) et la candidate du Front national Valérie Laupies (28,98%).
. L'UMP a opté lundi pour le ni-ni (ni Front national, ni Front républicain) en vue du second tour des élections législatives dans les circonscriptions où un candidat de gauche se retrouve seul en lice face à un candidat d'extrême droite, a-t-on appris de sources UMP. Cette ligne, qui avait déjà prévalu au second tour des cantonales de 2011, a été arrêtée lundi après-midi lors d'un bureau politique extraordinaire à huis clos du parti, organisé à l'Assemblée nationale.
16h40. Et le député le mieux élu est... Le socialiste Victorin Lurel. Sur les 36 députés élus dimanche dès le premier tour des élections législatives, le ministre des Outre-mer est celui qui l'a été le plus largement, avec 67,23% des suffrages dans la 4e circonscription de Guadeloupe, dont il était le député sortant.
16h35. Royal-Falorni : Raffarin refuse de trancher. Jean-Pierre Raffarin a affirmé lundi que "l'UMP n'a pas à prendre parti entre deux socialistes", désavouant ainsi Dominique Bussereau (UMP) qui a appelé à voter pour le dissident PS Olivier Falorni face à Ségolène Royal à La Rochelle au second tour des législatives.
16h12. Olivier Falorni défiera bien Ségolène Royal. Olivier Falorni, candidat PS dissident à La Rochelle face à Ségolène Royal, a déposé lundi après-midi à la préfecture de Charente-Maritime, à La Rochelle, sa candidature pour le second tour des élections législatives. "Je suis officiellement candidat au deuxième tour des élections législatives", dans la 1ère circonscription de Charente-Maritime (La Rochelle/Ile de Ré), a-t-il déclaré en sortant de la préfecture.
L'UMP a décidé lundi le maintien face à François Bayrou de son candidat Eric Saubatte, arrivé troisième derrière le PS et le patron du MoDem dans la 2e circonscription des Pyrénées-Atlantiques. Eric Saubatte a obtenu 21,72% des voix derrière Nathalie Chabanne (PS, 34,9%) et François Bayrou (23,63%) pour qui la mission s'annonce particulièrement difficile.
15h38. Le grand chelem pour la gauche à Lyon ? La gauche "peut peut-être l'emporter dans les quatre circonscriptions de Lyon", même la 4e, réputée conservatrice et d'où s'était retirée la candidate Najat Vallaud-Belkacem au soir de sa nomination au gouvernement : voilà le pronostic formulé lundi par le maire PS de Lyon, Gérard Collomb. Dans la 1ère circonscription, où Philippe Meirieu (EELV), investi par le PS, et Thierry Braillard (PRG), soutenu par le même Gérard Collomb, ont livré une guerre sans merci, c'est ce dernier qui l'a emporté avec 26,41% des voix, derrière le sortant UMP Michel Havard (31,42%, en recul de près de 9 points).
15h21. Royal : la candidate UMP battue ne choisit pas. Contrairement à Dominique Bussereau, Sally Chadjaa, qui se présentait au nom de l’UMP dans la première circonscription de Charente-Maritime face à Ségolène Royal et Olivier Forlani, refuse de trancher entre l’un et l’autre des candidats socialistes. "Je voterai blanc dimanche prochain", annonce-t-elle dans leJDD.fr. Quant à Dominique Bussereau, "je ne suis pas d'accord avec son choix, car je trouve dommage qu'un responsable de l'UMP prenne ce genre de position". Et l’ex-candidate de conclure : "Ne comptez-pas sur moi pour faire de l'anti-royalisme primaire. (…) Falorni ou Royal, c'est du pareil au même pour moi et je vais continuer à les combattre."
14h48. Raffarin : "l’UMP n’a pas à prendre partie entre deux socialistes". L’initiative de Dominique Bussereau de soutenir ouvertement Olivier Falorni, dissident socialiste, face à Ségolène Royal dans la première circonscription de Charente-Maritime, ne plaît pas à tout le monde à l’UMP. Sur Twitter, Jean-Pierre a exprimé son désaccord avec la méthode. ""#Royal : l'@ump n'a pas à prendre partie entre 2 socialistes ! Elle laisse les électeurs libres de leur vote selon leur affect charentais", écrit l’ancien Premier ministre sur son compte .
#Royal : l'@ump n'a pas à prendre partie entre 2 socialistes ! Elle laisse les électeurs libres de leur vote selon leur affect charentais.— Jean-Pierre Raffarin (@jpraffarin) Juin 11, 2012
14h35. Pour Estrosi, Hollande n’entraîne "aucun enthousiasme". Christian Estrosi, député-maire de Nice a livré son analyse personnelle des élections législatives lundi à la mi-journée, via Twitter. "Les résultats nationaux démontrent que le changement prône par @fhollande n’entraîne aucun enthousiasme", écrit celui qui a recueilli 44,23% des voix au premier tour dimanche dans la 5e circonscription des Alpes-Maritimes.
14h02. Laurent : "impensable" que le FG n’ait pas de groupe à l’Assemblée. Alors que le Front de gauche n’est pas certain d’obtenir les 15 députés nécessaires à la création d’un groupe autonome à l’Assemblée, Pierre Laurent a jugé cette hypothèse "impensable". "Il serait tout à fait anormal, vu ce que nous représentons à l'élection présidentielle et à nouveau dans cette élection, que la voix du Front de gauche ne puisse pas se faire entendre à l'Assemblée nationale à travers un groupe", a déclaré le président du conseil national du Front de gauche sur France Info. "Même si nous sommes un peu en dessous des quinze nécessaires pour constituer un groupe aujourd'hui, il faudra modifier le règlement pour avoir un groupe à l'Assemblée nationale", a-t-il ajouté.
13h42. Le maire de La Rochelle soutien Royal. Le maire PS de la Rochelle, Maxime Bono, a analysé lundi que le dissident François Falorni, arrivé deuxième avec 28,91% des voix, n'avait en fait recueilli su peu de voix de gauche dans la première circonscription de Charente-Maritime. Le député sortant a rappelé "qu'en 2007 (il avait) fait 40%". Si l’on retire les 32% recueillis par Ségolène Royal, "Falorni n'a donc que 6 à 8% des voix de gauche. Le deuxième candidat a son score constitué massivement de voix de droite, et la droite a choisi de sacrifier sa candidate et d'appeler à voter Falorni, le vote utile du premier tour a joué", a-t-il ajouté. "Dimanche prochain, les électeurs de gauche ont le choix soit de se rassembler dans leur famille naturelle, soit de mêler leurs voix à celles des électeurs de Sarkozy", a résumé Maxime Bono.
13h16. La décision de Falorni "irrévocable". Les appels des ténors du PS n’y ont rien fait. Olivier Falorni, candidat dissident dans la première circonscription de Charente-Maritime face à Ségolène Royal, a affirmé lundi sur France Inter que sa décision de se maintenir au second tour était "irrévocable". L’homme a ajouté qu’il a travaillé ce lundi matin "à sa profession de foi" et que sa "seule préoccupation" est de "préparer le deuxième tour".
Martine Aubry a annoncé lundi que le PS avait demandé à Catherine Arkilovitch, candidate socialiste dans la 3e circonscription du Vaucluse de "retirer sa candidature" pour "faire barrage au Front national", représenté en l’occurrence par Marion Maréchal-Le Pen. La nièce de Marine Le Pen a recueilli 34,63% des voix et est arrivée en tête au premier tour dimanche.
12h01. Cohn-Bendit au secours de Bayrou. Le patron des députés européens écologistes a répété lundi que le PS faisait une "faute" en présentant un candidat face à François Bayrou. "L'erreur, c'est que le PS aurait dû ne pas mettre de candidat en face de M. Bayrou, et proposer un accord de non-candidature (...). C'est dommage ; M. Bayrou aurait mérité d'être à l'Assemblée nationale, il y aurait apporté quelque chose", affirme Daniel Cohn-Bendit dans un entretien au Monde daté de mardi. "Si j'étais électeur dans cette circonscription, je voterais pour lui".
Le candidat dissident UMP Olivier Delaporte, arrivé dimanche en troisième position dans la 3e circonscription des Yvelines, a annoncé lundi qu'il retirait sa candidature, évitant ainsi une triangulaire à Henri Guaino. "Il m'apparaît indispensable de ne faire courir aucun risque de gauche dans notre circonscription. C'est pourquoi, avec ma suppléante, Manuelle Wajsblat, nous avons décidé de ne pas maintenir notre candidature au second tour de ces élections afin de faire gagner largement notre famille politique, celle de la droite et du centre", a écrit le maire de la celle-Saint-Cloud dans un communiqué.
Confronté dans la première circonscription de Charente-Maritime à la volonté du dissident Olivier Falorni de se maintenir, et à une fronde anti-Royal venue de l’UMP locale, menée par Dominique Bussereau, Ségolène Royal a réagi aurpès de l'AFP lundi en fin de matinée. La présidente de Poitou-Charente, arrivée en tête avec 32,03% des suffrages contre 28,91% à Olivier Falorni, a appelé les électeurs à "ne pas mélanger leurs voix aux voix sarkozystes".
11h21. Bussereau précise sa position anti-Royal. Alors qu’il avait laissé entendre lundi matin sur son compte Twitter qu’il appelait à voter contre Ségolène Royal dimanche au second tour dans la première circonscription de Charente-Maritime, Dominique VBussereau a été plus précis en fin de matinée. "Entre un candidat Charente-Maritime et une intruse, j'appelle à voter en tant que président du conseil général pour le candidat de terrain et local qui représente le mieux la Charente-Maritime", a expliqué l’ex-ministre des transports à l’UMP.
11h13. Les électeurs UMP pour des accords locaux avec le FN. Deux électeurs de l'UMP sur trois sont pour un accord de désistement mutuel entre un candidat de droite et un du FN quand il s'agit de battre un candidat de gauche au second tour, selon un sondage Ipsos/Logica Business Consulting réalisé jusqu'à la veille du scrutin. 66% des électeurs UMP sont favorables à ce scénario tandis que 34% y sont opposés. Les proportions sont respectivement de 64% et 34% pour les électeurs du Front national, selon cette enquête faite pour France Télévisions, Radio France, Le Monde et Le Point.
10h54. Dati tacle encore Fillon. Non, Rachida Dati n’en a pas encore fini avec François Fillon. La maire du 7e arrondissement en veut visiblement encore à l’ancien Premier ministre de lui avoir ravi l’investiture dans la 2e circonscription de Paris. Alors elle ne s’est pas privée de critiquer son score de 48,62% réalisé dimanche, relaie Le Lab. "Normalement ... c’est vrai que monsieur Fillon aurait pu passer au premier tour, dans une circonscription qu’il voulait et qui était totalement sûre", a déclaré l’ex-ministre de la Justice sur France Info. Rachida Dati a également rendu François Fillon responsable de la perte probable de sa circonscription de la Sarthe. "Puis malheureusement nous avons perdu l’ancienne circonscription où il était élu qui était à droite depuis 1958", a-t-elle rappelé.
(A partir de 7’30)
"La gauche ne vous a pas présenté la facture"...par FranceInfo10h36. Le FN se maintiendra partout. Sans surprise, Marine Le Pen a annoncé lundi matin à Hénin-Beaumont, dans le Pas-de-Calais, où elle est candidate, que ses candidats se maintiendraient dans les 61 circonscriptions où ils se sont qualifiés pour le second tour. "Le principe est le suivant: nous nous maintiendrons évidemment dans toutes les circonscriptions où nous sommes arrivés au second tour", a déclaré la patronne du parti d'extrême droite, alors que le FN est présent dans 32 triangulaires.
10h18. Guaino : "pas de front républicain". Henri Guaino s’est placé dans la posture du ni-ni au deuxième tour des élections législatives. D’une part, l’ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy s’est dit sur BFMTV "opposé à toute alliance avec le Front national", mais il refuse aussi toute idée de front républicain. "On peut avoir un débat démocratique sans que ce soit la guerre civile. Il n'y a pas de front républicain contre un parti qui est autorisé par la République", a-t-il jugé.
9h48. Le Pen appelle à battre NKM. Marine Le Pen a appelé lundi "sans aucun complexe" les électeurs à faire battre Nathalie Kosciusko-Morizet dans la quatrième circonscription de l’Essonne. L’ex-ministre de l’Ecologie est arrivée en tête avec 39,46% des suffrages, mais le candidat socialiste, Olivier Thomas, n’est pas loin avec 36,29% des voix. "Je veux que les candidats UMP assument leurs responsabilités. On ne peut pas, d’un côté, réclamer le vote de nos électeurs et de l’autre ne cesser de nous insulter et faire clairement un appel à un vote socialiste comme l’a fait Mme Kosciusko-Morizet", a déclaré le président du FN sur BFMTV.
9h21 : "Marée basse bleue" pour Najat Vallaud-Belkacem. Refusant de saluer une "vague rose", la ministre du Droit des femmes a préféré tacler la droite, évoquant une "marée basse bleue".
Pour la Première secrétaire du PS, il n'est "pas acceptable qu'un camarade" se fasse élire "avec les voix de la droite pour battre l'ancienne candidate" socialiste à la présidentielle. Martine Aubry a dit aussi sur France Inter avoir tenté de joindre le candidat dissident dimanche soir, "sans succès".
(A partir de 3')
Martine Aubrypar franceinter8h49 : Le Maire ne veut pas de discussion avec le FN. Bruno Le Maire, ancien ministre de l'Agriculture, ne souhaite "ni accord, ni entente, ni discussion avec le FN". Une position qu'il entend bien défendre lundi après-midi, lors du bureau politique de l'UMP.
Sur Europe 1, le député socialiste Bruno Le Roux appelle le dissident socialiste Olivier Falorni, qui affronte Ségolène Royal à La Rochelle, à se retirer. "Olivier Falorni se ferait élire avec un autre électorat que celui de gauche", argumente-t-il.
Après l'appel lancé sur Twitter par Dominique Bussereau, Jean-François Copé, patron de l'UMP, a indiqué sur Europe 1 : "Dominique Bussereau a dit ce qu'il en était au plan local. Moi j'ai tendance à penser que c'est une affaire interne au PS".
8h37 : Moscovici est "satisfait". Sur son compte Twitter, le ministre de l'Economie, en ballotage dans la 4ème circonscription du Doubs, voit dans ce premier tour un "signe de confiance, qui donne sa chance au changement".
Satisfait de ce premier tour,signe de confiance,qui donne sa chance au changement.Maintenant,il s'agit de confirmer et d'amplifier— Pierre Moscovici (@pierremoscovici) June 11, 2012
8h24 : Il est "impensable" que le FG n'ait pas de groupe, juge Pierre Laurent, le président du conseil national du Front de Gauche. "Même si nous sommes un peu en dessous des quinze nécessaires pour constituer un groupe aujourd'hui, il faudra modifier le règlement pour avoir un groupe à l'Assemblée nationale".
8h17 : Un "naufrage absolu" pour Mélenchon, juge Philippot. Invité d'Europe 1, Florian Philippot, porte-parole du FN, s'est réjouit de la défaite de Jean-Luc Mélenchon à Hénin-Beaumont, un "naufrage absolu" selon lui. Le candidat du Front de Gauche "se voit sanctionner parce qu'il fait une campagne agressive, brutale, pas sur le fond, alors que Marine [Le Pen] a fait une campagne de fond et de proposition".
Le numéro deux du PS demande au dissident de ne pas barrer la route à Ségolène Royal, arrivée en tête du premier tour des législatives dans la circonscription. Olivier Falorni ne doit "pas empêcher que la voix de Ségolène Royal puisse s'exprimer à l'Assemblée nationale", a lancé Harlem Désir, appelant Olivier Falorni à "reconnaître le choix des électeurs".
7h54 : Morano n'a "aucune pudeur". Le trésorier du Front national, Wallerand de Saint-Just, a commenté l'appel lancé par la candidate en Meurthe-et-Moselle : "c'est vraiment la politique politicienne dans toute son horreur", a-t-il affirmé, selon Francetvinfo.
Invitée d'Europe 1, la candidate dans la 5e circonscription de Meurthe-et-Mosellea réitéré son appel aux électeurs du FN. "J'en appelle très clairement aux électeurs du Front national qui partagent nos valeurs à se retrouver sur ma candidature", a lancé l'ancienne ministre de l'Apprentissage.
Sur Europe 1, le dissident socialiste Olivier Falorni a confirmé qu'il avait l'intention de maintenir sa candidature au second tour des législatives dans la 1ère circonscription de Charente-Maritime, également briguée par Ségolène Royal. Au premier tour, il a recueilli 28,91% des voix, contre 32,03% pour Ségolène Royal.
Sur son compte Twitter, l'ancien ministre Dominique Bussereau, également président du Conseil général de Charente-Maritime, appelle au "rassemblement" derrière le "candidat de terrain".
Appel aux Rochelais et aux Rétais pour un rassemblement Charentais-Maritime derrière le candidat de terrain— Dominique Bussereau (@Dbussereau) June 11, 2012
7h15 : Au programme aujourd'hui : l'UMP réunit à 15h00 un bureau politique extraordinaire à l'Assemblée nationale. Le Front national aussi tiendra un bureau politique lundi, dans l'après-midi.
7h00 : "Soutien mesuré" ou "vague rose" ? Au lendemain du premier tour, les éditorialistes de la presse écrite livrent leurs analyses. Pour Etienne Mougeotte, dans Le Figaro, l'élection de François Hollande "n'a pas enclenché un phénomène d'enthousiasme et donc d'amplification comparable à l'élection de François Mitterrand en 1981". Libération, de son côté, retient le score du PS et de ses alliés, Nicolas Demorand évoquant "une gauche forte et largement en tête", ainsi qu'une "petite bérézina" pour l'UMP. Pour Patrick Apel-Muller, dans L'Humanité, "les électeurs ont confirmé leurs choix de l'élection présidentielle". "Pari tenu pour la majorité de gauche", écrit quant à lui François Ernenwein dans La Croix. Dans Les Echos, Jean-Francis Pécresse résume la tonalité générale des commentaires, soulignant "un soutien mesuré au président".