Si Nicolas Sarkozy s'est lancé sur Twitter le 15 février, il n'a pas été suivi par son alter ego allemand. Angela Merkel ne souhaite pas de compte personnel, laissant le soin à son porte-parole Steffen Seibert de la représenter sur le site de micro-blogging.
"On s'en tient là : en tant que porte-parole du gouvernement, je 'twitte' le travail de la chancelière", a souligné l'homme aux 54.000 abonnés à l'occasion de sa première séance de questions-réponses en direct sur Twitter.
Donc contrairement à Barack Obama, David Cameron ou Nicolas Sarkozy, qui signe même de ses initiales les tweets qu'il rédige lui-même, Angela Merkel n'écrit aucun message.
Le confondateur de Twitter aimerait la voir
Au grand dam de Jack Dorsey, le président et cofondateur de Twitter, qui avait appelé la dirigeante à disposer de son propre compte. "Je veux la voir depuis un moment : Le monde a besoin d'elle sur Twitter", avait-il écrit avant un entretien avec elle prévu jeudi.
"Chouette conversation sur Twitter avec la chancelière. Elle aime les SMS et a l'esprit d'une scientifique : pour toujours curieuse", a ensuite indiqué Jack Dorsey, actuellement en tournée en Europe et qui était en France mercredi pour rencontrer quelques candidats français.