"C'est une mise en scène parce qu'il va dans une entreprise qui va bien, Alstom". La sortie de Ségolène Royal, mardi matin, à bord du TGV Paris-La Rochelle, aux journalistes parisiens allant couvrir le déplacement de Nicolas Sarkozy en Charente-Maritime a visiblement piqué au vif le candidat-président. Qui n'a pas tardé à répliquer.
"Vous ne m'entendrez jamais dire : 'je n'y peux rien'"
Mardi midi sur le site Alstom en Charente-Maritime, Nicolas Sarkozy a vivement répondu à son ancienne adversaire à la présidentielle et aux socialistes dans leur ensemble : "ils n'étaient pas contents quand j'allais chez Lejaby, on ne peut pas dire que ça allait bien; ils n'étaient pas contents quand j'allais chez Photowatt, on ne peut pas dire que ça allait bien", a fait valoir Nicolas Sarkozy en insistant : "je ne renoncerai jamais, jamais".
Et le candidat à sa propre succession d'accuser à son tour la gauche de manquer de pugnacité sur les dossiers industriels : "tous les Français ont en mémoire ce qu'avait dit Lionel Jospin sur les fermetures d'usine : 'je n'y peux rien'. Vous ne m'entendrez jamais dire : 'je n'y peux rien'", a souligné Nicolas Sarkozy.
"Je ne veux pas que Florange meurt"
Invité par Ségolène Royal "à la cantine d'Arcelor-Mittal" parce que, selon elle, "ce ne serait pas une mise en scène, ça serait du courage", Nicolas Sarkozy s'est dit très investi sur le dossier : "entre Rungis ce matin et ma venue ici j'ai eu le dirigeants d'Arcelor-Mittal pour parler de Florange (…), je ne veux pas que Florange meure', assuré Nicolas Sarkozy. "Alors bien sûr il y a la crise, moins de demande d'acier, mais je pense que cette année 2012 on fera tout pour que Florange rouvre et reparte", a conclu Nicolas Sarkozy.