Martine Aubry, première secrétaire du PS, a fustigé jeudi à Carcassonne (Aude) après les incidents avec des métallurgistes d'ArcelorMittal à Paris la façon dont un président de la République accueille des salariés qu'il a "blousés avec des promesses qu'il n'a jamais tenues".
"Ca n'est vraiment plus possible et cela va changer fortement quand Francois Hollande sera à la tête du pays", a-t-elle lancé.
Martine Aubry a rappelé que "le président de la République était allé à Gandrange et à Florange, promettant que les usines ne fermeraient pas, que les hauts fourneaux continueraient à produire. Cela n'a pas été le cas, ArcelorMittal les a arrêtés".