Arnaud Montebourg a défendu son action ministérielle et sa position au sein du gouvernement lors de la montée du Mont Beuvray, dans la Nièvre, ascension qu'il effectue depuis dix ans dans son fief politique du Morvan pour le lundi de Pentecôte "Si je suis au gouvernement, c'est que François Hollande est d'accord avec moi et que je suis d'accord avec lui", a déclaré le ministre du Redressement productif qui était interrogé au sujet d'un possible remaniement.
Malgré une météo défavorable qui a écourté le rassemblement, Arnaud Montebourg a défendu l'action du ministère du Redressement productif qui est "entré dans l'an II".
Contre la suppression du lundi de Pentecôte
"Si on veut redresser le pays et la France, il faut employer des moyens exceptionnels", a-t-il expliqué assurant que "l'affirmation de l'État est compatible avec la bataille européenne". Le ministre a réaffirmé sa position favorable au nucléaire, une énergie qui "permet d'avoir des coûts de production moindres". "Pour les gaz de schiste, si on invente les gaz écologiques sans pollution dans les sous-sols, c'est un gain de 20 milliards par an", a-t-il indiqué. Arnaud Montebourg, qui avait instauré ce rendez-vous du Mont Beuvray pour protester contre la suppression du lundi de Pentecôte férié, a aussi interpellé les médias, estimant avoir "besoin de tout le monde" pour défendre l'industrie française.
"La presse a une responsabilité de mobilisation pour défendre les entreprises françaises, leurs emplois, leur production", a ainsi déclaré le ministre. "Le ministère du redressement productif a fait ses preuves, à l'image de Renault", a assuré Arnaud Montebourg, qui a bruyamment été suivi par des manifestants au cours de son ascension au sommet du Mont Beuvray. Une trentaine de personnes étaient présentes pour dénoncer un projet local de scierie qu'ils estiment dangereux pour l'environnement, tandis que près de 150 soutiens locaux d'Arnaud Montebourg étaient venus gravir ce mont, symbole historique de l'union des tribus gauloises par Vercingétorix.