Nicolas Sarkozy. Le président de la République a estimé que l'arrestation de Ratko Mladic était une décision "très courageuse" qui rapprochait la Serbie de son entrée dans l'Union européenne. "C'est une étape de plus vers l'intégration un jour prochain de la Serbie dans l'Union européenne", a-t-il ajouté.
Bernard Kouchner. "Enfin une bonne journée, une bonne nouvelle, un soulagement", a déclaré jeudi sur Europe 1 Bernard Kouchner. L'ancien ministre des Affaires étrangères a évoqué "un grand triomphe de le justice internationale". "Je pense qu'une page est tournée", a-t-il ajouté.
Hervé Morin (Nouveau Centre). L’ancien ministre de la Défense a déclaré jeudi que "le massacre de Srebrenica en juillet 1995 avait replongé l'Europe dans les heures les plus sombres de son histoire depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale". Pour Hervé Morin, "Ratko Mladic va désormais devoir répondre de ses actes pour que la justice puisse enfin être rendue en mémoire de ses milliers de victimes. Cette arrestation est la démonstration de la volonté implacable de la communauté internationale à poursuivre tous les criminels. L'impunité n'existe pas", a-t-il ajouté.
Le Parti communiste français. Le PCF a estimé que "Ratko Mladic doit être jugé et condamné pour les crimes de masse qu'il a commis et les horreurs dont il s'est rendu coupable", dans un communiqué écrit jeudi après-midi. "Cette arrestation ne peut faire oublier les autres responsabilités, celles des dirigeants de tous bords en Europe qui ont contribué à une crise majeure en Europe et à une guerre civile qui a fait près de 300.000 morts", ajoute le PCF.
Jacques Chirac. "C'est avec une grande satisfaction que j'apprends aujourd'hui l'arrestation de Ratko Mladic. C'est un événement majeur que j'attendais, comme tant d'autres, depuis l'odieux massacre de Srebrenica, il y a plus de quinze ans", a déclaré jeudi Jacques Chirac dans un communiqué. "Les victimes de ses crimes barbares peuvent enfin espérer que justice leur soit rendue et la région tourner définitivement la page d'un passé tragique", a poursuivi l'ancien chef d'Etat. Jacques Chirac "salue également la décision de la Serbie de coopérer pleinement avec le TPIY, comme cela lui était demandé". "Je rends hommage à tous ceux qui, aux côtés de la France, se sont battus depuis 1995 pour que la paix dans les Balkans soit bâtie sur l'honneur, sur les principes démocratiques et sur le respect des valeurs qui fondent notre avenir européen commun", conclut-il.