Nathalie Arthaud, candidate Lutte Ouvrière à la présidentielle, a déclaré jeudi qu'elle n'était "pas loin" des 500 parrainages lui permettant de participer à l'élection présidentielle. "Nous ne sommes pas loin du but. Je ne donne pas de chiffres. Je vous demande d'être patients trois semaines", a déclaré Nathalie Arthaud au "Grand Journal" de Canal +.
"Jean-Luc Mélenchon n'est pas mon adversaire dans cette élection mais il se présente avec un programme de gouvernement. Il explique qu'on changera le sort des travailleurs en choisissant un nouveau gouvernement", a-t-elle ajouté. "Je crois que les travailleurs changeront leur sort lorsqu'ils se battront et renoueront avec de grandes luttes", a-t-elle poursuivi.
"Notre avenir ne dépend pas du futur locataire de l'Elysée. Il dépend de la crise, des licenciements, de tout ce que va imposer le patronat", a-t-elle fait valoir, comme elle était interrogée sur son choix au second tour, à la veille de son premier grand meeting avec Arlette Laguiller à Montreuil en Seine-Saint-Denis.
"Elle prend une part active à cette campagne", a-t-elle dit à propos d'Arlette Laguiller à qui elle a succédé. Elle a qualifié de "grosse bêtise" l'hypothèse qu'une partie de son électorat serait tenté par le Front national. "Marine Le Pen, c'est Sarkozy en pire", a jugé Nathalie Arthaud.