Martine Aubry espérait rallier tous les socialistes à sa cause. Mais une affaire DSK plus tard, la Première secrétaire du Parti socialiste semble être délaissée par le "sang neuf" du parti.
Arnaud Montebourg était déjà candidat, et il croit désormais plus que jamais au succès de sa candidature à la primaire. Pierre Moscovici et Manuel Valls, soutiens de Dominique Strauss-Kahn, se tâtent.
La direction du PS ou la primaire
Ces jours-ci, Martine Aubry consulte tous azimuts. Samedi, la convention consacrée au projet du PS se transformera en rampe de lancement pour la primaire. Pour mettre en avant sa candidature, elle va s'appuyer sur son travail à la tête du PS. Lundi, la Première secrétaire sera en Seine-Saint-Denis, avant une série de déplacements sur le projet, en juin.
Difficile, donc, d’être candidate sans le dire. Tant de signes d’ébullition qui n'ont pas échappé à Ségolène Royal. Mercredi matin, elle a posé publiquement la question du maintien de Martine Aubry à la tête du parti lors du conseil politique du PS. "On ne peut être à la fois joueur et arbitre", a ainsi lâché, cinglante, l’ancienne candidate à la présidentielle de 2007.