"La société que prépare la révolution numérique me paraît porteuse d'infinis progrès, mais aussi de vraies dérives qu'il serait naïf d'oublier. Le rôle d'une démocratie est d'assurer l'accès de tous à ces progrès, et de prévenir les dommages". Dans une tribune publiée sur le site Rue 89, Martine Aubry expose sa vision du numérique, revenant notamment sur la création d'Hadopi et appelant de ses voeux un "droit à la connexion".
"L'abandon de la loi Hadopi, coûteuse, inefficace et à contretemps, me paraît donc aller de soi", écrit la première secrétaire du PS. "Voilà pourquoi nous sommes décidés à l'abroger."
Après le printemps arabe, pour promouvoir la "cyber-démocratie", Martine Aubry propose, par exemple, la création "d'une fondation indépendante, agissant au côté des ONG, pour faciliter l'hébergement des sites censurés et sécuriser l'internet des militants poursuivis"