Tous les matins, Laurent Guimier et la rédaction d'Europe 1 sélectionnent pour vous le meilleur des déclarations et des petites phrases politiques du jour.
Les incidents de Bayonne provoquent beaucoup de réactions ce vendredi matin. Et pour cause : en visite dans le pays Basque, Nicolas Sarkozy a été accueilli par des huées et bousculé par la foule.
Du coup, les équipes de campagne sont sur des charbons ardents. Côté UMP, on accuse les socialistes d'avoir allumé la mèche. Sur le web, de nombreuses photos montrent des manifestants basques portant des pancartes "Hollande président". A gauche, Jean-Christophe Cambadélis tente d'éteindre l'incendie. Le PS n'y est pour rien. Sur LCI, le député dénonce "l'amalgame" fait par Nicolas Sarkozy entre les militants socialistes et les "voyous" séparatistes.
Plus le premier tour de la présidentielle se rapproche, plus les propositions sont nombreuses. La campagne qui s’emballe, ça fait sourire Robert Rochefort, le monsieur économie de François Bayrou. Il se rappelle du bon vieux temps des promos dans les supermarchés. Avec Sarkozy, c'est pareil : "chaque jour, il y a une promo", s'amuse-t-il sur France 2. Hier, c'était Florange. Ce matin, c'est Bayonne. Et demain ?
D'ailleurs, l’annonce jeudi matin des 17 millions d'euros pour Arcelor Mittal fait encore des vagues. Toute la journée, les ouvriers ont assisté à une véritable bataille de communiqués entre l'Elysée et Lakshmi Mittal. A tel point que la socialiste Aurélie Filipettine sait plus qui croire. L'investissement va-t-il se faire sous conditions, oui ou non ? Sur RMC, la députée réclame des explications.
Jeudi déjà, Nicolas Sarkozy avait été interpellé à ce sujet par une agricultrice. Réponse du chef de l'Etat : "le communiqué que j'ai vu ne dit pas ça. Il dit que les 17 millions d'euros sont investis à Florange sans aucune condition".
On termine par une révélation dans la campagne : il y a les petits candidats. Et aussi les tout petits candidats -les méchants diront les micro-candidats. Peut-être avez-vous entendu parler de Maxime Verner, 22 ans, candidat des jeunes. Et bien figurez-vous que nous avons trouvé le candidat des vieux !
Claude Weber, retraité alsacien de 64 ans, un tout petit budget mais... un clip de campagne qui va dépoter ! Le candidat de l'Union élargie des séniors multiplie les propositions pour favoriser la prise en charge des personnes âgées dépendantes. A deux semaines de la date de clôture du dépôt des signatures, il revendique 70 parrainages. Le papy candidat, on y croit !
"Qui doit-on croire aujourd'hui ?" (Aurélie Filipetti) :