Depuis le salon des Portraits, lieu des déjeuners ou dîners restreints à l'Elysée, François Hollande s'est livré à la traditionnelle interview du 14-Juillet. Alors qu'on l'interrogeait sur ses relations avec son Premier ministre Manuel Valls, le président a assuré qu'il n'y avait qu'une ligne au gouvernement et que les deux hommes étaient sur la même longueur d'ondes.
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"Si j'ai choisi Manuel Valls..." "On peut tout interpréter et on fait fausse route", a-t-il déclaré au sujet des prises de position de Manuel Valls qui pourrait se différencier du chef de l'Etat. Lors d'un discours à Vauvert, dans le Gard, la semaine passée, Manuel Valls avait vanté son réformisme et prônait le mouvement, laissant entendre que les choses n'étaient pas allées assez vite durant les deux premières années du quinquennat. "Si j'ai choisi Manuel Valls, c'est qu'il met de l'efficacité, de l'organisation et de la rapidité", a souligné le chef de l'Etat. S'il y avait le moindre différend, il n'y aurait pas de possibilité d'agir", a ajouté François Hollande.
"Rien ne peut nous séparer". "On a un devoir qui est (la) réussite (de la France) et ce devoir nous engage, le Premier ministre, les membres du gouvernement", a ajouté le président. "On ne peut pas mettre je ne sais quelle feuille, même de papier à cigarette, qui est très fin" entre les deux têtes de l'exécutif et "rien ne peut nous séparer sur cet objectif-là et sur les moyens", a-t-il conclu.