"Quand j'ai vu Jean-Marc Ayrault , lundi soir sur France 2, faisant des effets de manche et disant 'j'ai remis Arnaud Montebourg à sa place'... Permettez -moi de vous dire que j'aurais préféré qu'il remette les Verts à leur place." Mardi matin sur Europe 1, le patron de l’UMP Jean-François Copé est revenu sur l’intervention du Premier ministre, la veille sur France 2, jugeant que ce dernier avait eu tort de désavouer son ministre.
L'UMP au secours de Montebourg
Lundi soir, Jean-Marc Ayrault a, en effet, rappelé à l'ordre le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg qui avait provoqué la colère des alliés écologistes du PS en déclarant que le nucléaire était une "filière d'avenir".
Le Premier ministre a ainsi démenti tout changement de cap. "J'ai parlé avec Arnaud Montebourg et la position du gouvernement, elle est très claire : ce sont les engagements que le président de la République a pris devant les Français, c'est le mix énergétique", a-t-il martelé.
"Préserver l'indépendance énergétique"
Pourtant, "le vrai sujet aujourd'hui, c'est bien de préserver à tout prix l'indépendance énergétique de la France", a insisté mardi Jean-François Copé. "Il faut préserver la filière nucléaire (…) Et, bien sûr, sans hésiter, le nucléaire est bien une filière d’avenir".
Puis le secrétaire général de l'UMP a enfoncé le clou : "le nucléaire est une des incarnations du génie industriel français. Et pour des raisons idéologiques liées à la pression de l’extrême gauche et des Verts, alliés au PS, nous sommes en train de fouler au pied l’excellence française. Il est absolument terrifiant de voir à quel point François Hollande prend des décision contraires à l'intérêt supérieur du pays".