Jean-Marc Ayrault aborde les municipales des 23 et 30 mars prochain avec un optimisme certain. Même de façade. "Non, ce ne sera pas un désaveu", a affirmé jeudi matin le Premier ministre sur Europe 1, alors que le gouvernement bat des records d’impopularité. "C’est un choix de politique municipale. Il y aura des pertes, bien sûr, mais il y aura beaucoup de succès, et Il y aura des conquêtes, j’en suis convaincu", a-t-il insisté.
Puis Jean-Marc Ayrault s’en est pris à la droite. "Au plan local, on n’a pas envie de confier les responsabilités à n’importe qui. A une droite qui ne sait plus où elle habite, qui court derrière le Front National. Pour quelle politique, celle du retour en arrière ?", s’est-il interrogé. "Quand on est à Strasbourg, a Angers, à Nantes ou à Rennes, on connaît ce que la gauche a apporté comme gestion, comme qualité de vie, comme solidarité. Donc au moment du vote, les électeurs se poseront la question : ‘est-ce que je vote pour envoyer un message au gouvernement, ou est-ce que je vote pour être sûr que pendant six ans, je vote pour un bon maire et pour une bonne politique municipale’. Un jour tout va bien un jour tout va mal, Non ! Un peu de sang- froid", a-t-il réclamé.