Jean-Marc Ayrault a justifié dimanche dans le Républicain Lorrain le rôle joué par Arnaud Montebourg dans les négociations avec ArcelorMittal , en expliquant que quelqu'un devait hausser le ton pour obtenir des concessions du sidérurgiste. "Il fallait hausser le ton. Arnaud Montebourg l'a fait", déclare-t-il, en réponse à une question sur le rôle du ministre du Redressement productif.
L'annonce vendredi d'un accord avec ce groupe sur l'avenir du site de Florange, en Moselle, a déçu les représentants des salariés, qui préféraient une nationalisation transitoire suivie d'une cession à un autre industriel. Elle a également suscité des interrogations sur le rôle d'Arnaud Montebourg qui soutenait cette solution et a paru désavoué par le Premier ministre, dont l'entourage affirme que le repreneur envisagé par le ministre n'était pas crédible. Dans le Républicain Lorrain, Jean-Marc Ayrault souligne que l'accord qui garantit la préservation des hauts fourneaux de Florange, à défaut de leur redémarrage, 180 millions d'euros d'investissements pour la partie transformation de l'acier et l'abandon du plan social, répond aux objectifs du gouvernement.