Le ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, a indiqué lundi qu'il n'était "pas hostile" à l'introduction d'une part de contrôle continu au baccalauréat et que cette question ferait partie des "discussions cet été", lors d'un entretien sur RMC et BFMTV.
"Ce n'est pas une voie interdite", a-t-il ajouté, rappelant que la question porte en réalité sur le baccalauréat général, car il existe déjà une part de contrôle continu dans d'autres bacs. Plus de huit Français sur dix (85%) souhaitent une part de contrôle continu dans l'examen du baccalauréat, selon un sondage Ifop pour Sud Ouest Dimanche.
Depuis février 2005, la proportion des partisans de l'introduction d'une part de contrôle continu à l'examen a augmenté de 25 points, tandis que la part des opposants est descendue de 34% à 14% (-20 points).