La tribune de Sarkozy ? "Utile". Invité d'Europe 1 jeudi matin, François Baroin fait partie de ceux qui ont eu le droit de lire la tribune de Nicolas Sarkozy en avant-première. Le député-maire de Troyes estime que la parole de l'ancien président était la "bienvenue" avant les élections européennes. Cette tribune sur l'Europe était "utile", "nécessaire" et "efficace", a ajouté l'ancien ministre de l'Economie. "Je me réjouis de cette tribune que j'avais souhaitée. Nicolas Sarkozy a été chef d'Etat dans la plus grande crise financière qu'on a traversée depuis 1929, il a été à ce moment là l'un des leaders. Il a eu un rôle historique avec Madame Merkel sur la stabilité progressive de la zone euro", a t-il insisté. "Je pense que c'était bien qu'il donne sa version des faits. Nous mêmes à l'UMP avons divergé", a encore souligné François Baroin faisant référence au fait que son parti, l'UMP peine à parler d'une même voix pendant cette campagne des européennes.
L'affaire Bygmalion. Interrogé sur Jean-François Copé empêtré dans l'affaire Bygmalion, François Baroin a d'abord précisé qu'on était "rentré dans le temps judiciaire".Trois élus UMP sont en effet convoqués lundi en tant que témoins dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Nanterre : les députés Pierre Lellouche, Arnaud Robinet et Dominique Dord, l'ancien trésorier de l'UMP, un proche de François Fillon. "Il est évident qu'il faut de la transparence. " La meilleure des choses est de "tout mettre sur la table", a estimé le député-maire de Troyes. Jean-François Copé a annoncé hier la convocation d'un bureau politique mardi prochain "pour faire la lumière" sur ces supposées surfacturations.
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