Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a souhaité mercredi que la polémique entre la France et le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, ne tourne pas au "pugilat". "Le débat avec la Commission oui, le pugilat non, il faut éviter de personnaliser", a déclaré le ministre sur la radio RMC. "L'orientation de la Commission peut être critiquée, la contestation est légitime, mais il faut éviter toute attaque personnelle, dans un sens ou dans l'autre", a-t-il poursuivi.
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La polémique entre José Manuel Barroso et des responsables français a flambé en début de semaine, le ministre Arnaud Montebourg accusant le président de la Commission européenne d'être "le carburant du FN", après que ce dernier a qualifié la position française sur l'exception culturelle de "réactionnaire". Dans un entretien au Parisien mercredi, Claude Bartolone, le président socialiste de l'Assemblée nationale, a estimé que José Manuel Barroso était un homme "dépassé" agissant de "manière insupportable".
Ces accrochages surviennent sur fond de tensions persistantes entre Paris et Bruxelles sur la réduction des déficits français et les réformes structurelles.
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