"Je suis en colère". Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale et du Conseil général de Seine-Saint-Denis, a réagi jeudi soir sur Europe1 à l'annonce de PSA de son intention de supprimer 8.000 postes en France, et de fermer l'usine d'Aulnay, située dans le département du socialise très touché par le chômage.
"PSA n'a pas assez discuté avec les syndicats et les pouvoirs publics, déplore l'élu. Il aurait du donner un minimum d'horizon au groupe et à ses salariés".
Claude Bartolone l'assure : la précédente majorité est responsable. "Avec la prime à la casse, l’État a mis beaucoup d'argent dans cette filière, dans des groupes français comme PSA et Renault qui partaient à l'étranger. Mais il aurait du discuter avec les entreprises françaises pour développer le made in France."
Selon le socialiste, PSA et Nicolas Sarkozy se sont mis d'accord pour que ces plans sociaux n'arrivent qu'après les élections, "laissant les salariés dans l'attente".