Jean-Louis Debré, ancien président de l'Assemblée nationale, prié mardi de donner un conseil à Claude Bartolone qui va accéder le même jour au perchoir, a répondu: "être libre". "Ne pas être un homme de parti", a recommandé le président du Conseil constitutionnel sur RFI. "Etre libre et fier d'être président de l'Assemblée nationale".
"C'est pas un job facile, mais si on considère qu'on est là pour faire en sorte que l'expression de la volonté générale s'exprime, et qu'on n'est pas là pour faire prévaloir les intérêts d'un parti, d'un groupe ou de qui que ce soit, alors on sera un bon président", a insisté M. Debré.
"Il faut être libre", a-t-il redit. "L'Assemblée nationale, ce n'est pas l'antichambre d'un gouvernement. L'Assemblée nationale, elle a une autonomie", "le président est libre vis-à-vis de tout le monde parce qu'il est l'Assemblée nationale". Interrogé par ailleurs sur France 2 sur le coût des services du Palais Bourbon, il a tranché: "La démocratie coûte cher, mais elle n'a pas de prix".