Le coprésident du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, a estimé mercredi que le président François Hollande "aux abois" avait montré "un visage autoritaire, machiste et violent" en limogeant Dephine Batho et dit espérer que cette décision accélèrera "l'indispensable recomposition politique (...) dont le peuple a besoin".
"François Hollande avait déjà divisé la gauche politique, puis les syndicats. Il divise à présent son gouvernement. Et du même coup son parti, comme il va le voir bientôt. Il s'en mordra les doigts", écrit Jean-Luc Mélenchon dans un communiqué au lendemain du limogeage de la socialiste Delphine Batho du ministère de l'Ecologie.
"Il croyait faire un exemple sans frais. Mais Madame Batho n'est pas la faible femme qu'il croit" et "son expulsion correspond à un moment politique qui lui donne un sens très large", souligne l'Eurodéputé, pour qui "les socialistes et les Verts savent dorénavant qu'ils n'ont d'autre espace que celui de la soumission aveugle et silencieuse au dogme de l'austérité" et que "toutes leurs convictions y seront sacrifiées".