Le candidat centriste François Bayrou dénonce la "sarkhollandisation" du débat politique dans les médias, soulignant que le président de la République et le candidat socialiste représentent "à peine la moitié des électeurs" à eux deux.
"L'idée qu'on pourrait continuer avec le parti actuel au pouvoir et les mêmes hommes, ou bien que le PS pourrait avoir tous les pouvoirs, franchement ça donne envie de se faire naturaliser australien", explique François Bayrou dans un entretien avec des lecteurs du Parisien publié vendredi.
"La 'sarkhollandisation' du débat politique, il va falloir qu'elle recule", lance l'ancien ministre de l'Education en reprenant un néologisme qu'il rodait depuis quelques jours.
"Quand j'allume ma radio le matin, j'entends Nicolas Sarkozy et François Hollande qui répond. Ils représentent à peine la moitié des électeurs, et les autres, comment on les entend?", interroge le président du MoDem. "Je vous avertis: les Français ne se laisseront pas confisquer cette élection", dit-il