Le candidat du MoDem à l'élection présidentielle, François Bayrou, a estimé jeudi que l'affaire du tueur au scooter de Toulouse allait modifier la tonalité de la campagne, dont il estime au demeurant qu'elle n'a pas vraiment été suspendue.
"Depuis des mois, on a (...) une campagne de diversion, une campagne dans laquelle on agite (...) des sujets secondaires", a-t-il poursuivi. "Je ne veux pas qu'on retombe dans cette ornière (...) Je ferai tout ce qu'il faut pour que cette campagne électorale s'intéresse à l'essentiel."
Le président du MoDem estime cependant que la campagne électorale a, en vérité, "continué par d'autres moyens". "Je pense que la campagne ne s'est jamais interrompue - je n'en fais pas d'ailleurs grief", a-t-il ajouté. "Ces événements ont été l'occasion pour le président de la République de montrer une certaine image de la fonction et pour les autres candidats de montrer une certaine idée qu'ils se font de leur place dans leur pays."