François Bayrou a rendu hommage à l'équipe de France de rugby qui inspire la fierté et mérite le respect. On lui objecte que néanmoins il s'agit pour nous de la troisième défaite en finale.
Le leader du MoDem s'est présenté aux présidentielles de 2002 et de 2007. Il repart pour 2012. Cela sera donc sa troisième candidature. D'où l'idée que la défaite in extremis à Auckland serait de mauvaise augure.
Le rapprochement n'a évidemment aucun sens politologique. Mais il suggère une autre idée. Qu'un des handicaps de François Bayrou tient précisément dans la répétition. Naguère, il fallait se représenter sans arrêt, tels François Mitterrand ou Jacques Chirac, élus à la troisième tentative. Aujourd'hui, les Français préfèrent voir de nouveaux venus. Ségolène Royal a cher payé de n'avoir pas saisi cette mutation.