Le président du Modem, François Bayrou, a fustigé mercredi le projet PS pour la présidentielle, indiquant que "l'avenir du pays ne peut pas être dans l'assistance généralisée". "Il y a dans ce texte des idées que j’approuve et défends, notamment sur l’investissement des entreprises ou les institutions", poursuit le centriste dans les colonnes du Figaro daté de jeudi.Il pointe également "deux points de profond désaccord".
"Tous les problèmes du pays sont renvoyés à la dépense publique: allocation pour tous les jeunes, emplois d’avenir, recrutements publics, recours à l’impôt pour de nouvelles dépenses. J’ai l’impression de retrouver le jugement de Frédéric Bastiat: 'La grande fiction qui fait que tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde'", ajoute-t-il. "Ensuite, ce qui manque, c’est la vision d’un pays actif, volontaire, qui préfère que les gens s’en tirent par eux-mêmes, qui choisit de mobiliser ses forces propres: la création, l’innovation, la recherche", note François Bayrou, en expliquant que "l’avenir du pays ne peut pas être l’assistance généralisée".