Le candidat du MoDem à l'Elysée François Bayrou a justifié mardi la poursuite de sa campagne, après une minute de silence en hommage aux victimes de Toulouse, en expliquant que la question de la montée de l'intolérance méritait d'être traitée durant la présidentielle.
"Ce n'est pas avec une parenthèse de trois jours qu'on y mettra un terme (à l'intolérance). Je ne pense pas à ces évènements de façon électorale mais de façon nationale. Ce climat d'intolérance croissant, il faut y mettre un terme. C'est la responsabilité du président de la République et du futur président de la République de dire aujourd'hui: on ne peut pas continuer comme cela", a déclaré à la presse François Bayrou, en visite à Valence sur le thème de la santé.