"Il apparait maintenant qu’en réalité elle (la famille de Leonarda Dibrani, ndlr) a abusé de l’asile. Elle était pas du tout menacée, poursuivie, d’une quelconque façon par un quelconque Etat", a déclaré François Bayrou, président du MoDem, dimanche dans le Grand Rendez-vous d’Europe 1 – Le Monde – i>Télé.
"Elle a abusé du droit d’asile en se faisant passer pour ce qu’elle n’est pas, puisque la plupart de ces enfants, on le sait maintenant, sont nés en Italie. Le père a brûlé les papiers. Cette fille a eu l’an dernier 78 demi-journées d’absence et depuis le début de l’année elle avait 26 demi-journée d’absence. Je sais à quel point c’est difficile, perturbant, les décisions de cet ordre. Mais ça ne justifiait pas que l’Etat, mu par une décision d’opportunité, prenne les décisions qu’il vient de défendre", a ajouté le centriste. Et François Bayrou de résumer : "l’émotion est légitime mais quand on est chef d’Etat, on ne doit pas confondre l’émotion et le devoir de gouvernement, le devoir d’autorité."