Bayrou : une profession de foi et des premières mesures

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avec AFP

François Bayrou, candidat MoDem à l'élection présidentielle, présente dans sa profession de foi le calendrier de ses "premières mesures" au premier rang desquelles le référendum sur "la moralisation de la vie publique".En première page du document, un portrait du centriste le montre très souriant.

Quatre priorités

Il s'adresse aux Français en adoptant la formulation d'une lettre: "Madame, Monsieur, chers concitoyens de métropole, d'Outre-mer et de l'étranger, l'affaiblissement continu de la France, ça suffit!". Il décline ses quatre priorités: "Sortir notre pays du surendettement", "Produire à nouveau en France", "Soutenir l'Education nationale", "Moraliser la vie publique", en dessous desquels figurent en écriture manuscrite son paraphe et son slogan: "Un pays uni, rien ne lui résiste".

En bas de page, le bandeau "La France solidaire".A l'intérieur du document, François Bayrou égrène 18 engagements sur un fond bleu ciel: "Je rassemblerai les Français; je veux sauver notre modèle social; je garantirai la sécurité sur le territoire de la République", etc.

"Quatre semaines et un dimanche" pour tout changer

En haut de cette double-page, des photos présentent François Bayrou en déplacement dans des quartiers populaires, dans une usine, etc.La dernière page, divisée horizontalement, présente en haut, sur un fond orange, couleur du MoDem, le référendum "de moralisation de la vie publique pour faire ce que la gauche et la droite ont refusé de faire depuis des décennies" que souhaite l'ancien ministre de l'Education.

"Ainsi, en quatre semaines et un dimanche, la démocratie française prendra un nouveau visage", affirme-t-il. En dessous, François Bayrou donne le calendrier de ses "premières mesures" s'il est élu: "mi-mai, nomination d'un gouvernement d'unité nationale, de 20 ministres (...)"; "10 juin, référendum sur la moralisation de la vie publique" en même temps que le 1er tour des législatives, "17 juin", deuxième tour des législatives, puis sitôt après, convocation du Parlement qui siégera "exceptionnellement tout l'été".