Il y a dix ans, Sohane Benziane était brûlée vive. La ministre des Droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem a salué mercredi la mémoire de cette jeune femme tuée non pas "à cause d'une soi-disant +querelle d'amoureux+" mais parce qu'"elle a refusé de se soumettre".
"Le 4 octobre 2002, la veille de ses 18 ans, Sohane Benziane mourait brûlée vive à Vitry-sur-Seine. Ce triste anniversaire est l'occasion de rappeler que les violences sexistes et sexuelles envers les femmes brisent des milliers de vies chaque année dans notre pays", a déclaré la ministre dans un communiqué.
Selon Mme Vallaud-Belkacem, "Sohane n'est pas morte à cause d'une soi-disant 'querelle d'amoureux', ou comme on le dit pour d'autres crimes, d'un 'différend familial'. Elle est morte car elle a refusé de se soumettre. Car elle a bravé l'interdit qui pesait sur elle en tant que femme".