"Rien ne remplacera jamais ce qu’est le cœur de l’élection présidentielle, à savoir une rencontre entre un candidat et le peuple français", a estimé mercredi sur Europe 1 le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé, Xavier Bertrand au sujet de l’opportunité d’une primaire à droite, devenu un vrai sujet de discorde au sein du parti majoritaire.
Xavier Bertrand a semblé se ranger derrière Nicolas Sarkozy qui a confié, mardi, lors d’un petit-déjeuner de la majorité, que "la Ve République ne pouvait être l'otage des partis politiques et le candidat à la présidentielle, pris en otage par son parti. Le général de Gaulle a voulu une élection à deux tours, pas à quatre tours", a ainsi insisté le chef de l'Etat.
Pour autant, l’ancien secrétaire général de l’UMP a estimé que "les primaires étaient en train de trouver leur place dans la vie politique française". "Il ne faut pas non plus nier les choses", a conclu Xavier Bertrand. "En tant que secrétaire général, j'ai voulu que pour les élections régionales les têtes de listes soient élues par les militants", a t-il rappelé, parce que "de plus en plus les Français, qu'ils soient de droite ou de gauche, veulent participer, peser, décider, choisir".